Eglises

La commune possède sur son territoire deux églises Saint-Firmin et Saint-Pierre.

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Saint-Firmin un clocher ancestral

L’édifice Saint-Firmin se situe sur le hameau du même nom. On trouve trace dans les archives de la cathédrale d’Amiens, de l’existence de l’église saint-firminoise jusqu’en 1197. A l’époque, le hameau était nommé Berteaucourt-lès-Rue.

Le clocher et le choeur sont en grès alors que la nef est appareillée en brique. Fortement remaniée fin XIXe, les vitraux sont datés des années 1870.

On retrouve trace de la nef romane jusqu’en 1850, au travers une aquarelle d’Oswald Macqueron, mais l’église sera remaniée au début du XXe siècle, après l’incendie 1901. On reconstruit alors une nef en briques dans le style néogothique.

Une tour clocher du XVIe siècle

On date la tour clocher en grès du XVIe siècle, surmontée d’un beffroi. La cloche que renferme le clocher est contemporaine à sa construction, on date sa fonte de 1519.

Coup d’oeil sur les vitraux

Les vitraux ont été installés en 1870, et ont été restaurés en 2025.

Les vitraux de la nef représentent des vierges et des saints. Dans le choeur, ils sont à l’image de saint Firmin, premier évêque d’Amiens (à droite), saint Jean-Baptiste (à gauche) et la Vierge Marie au centre.

Un plan de restauration a été voté par la municipalité dès 2023, afin de parer à de nombreux dommages, parfois structurels et dangereux pour la pérennité de l’édifice causés par le temps.

L’église conserve un mobilier cultuel traditionnel : maître-autel en bois avec panneaux sculptés, autels secondaires, chaire à prêcher, fonts baptismaux en pierre… ainsi que des pierres tombales du XVIIIe siècle.

Firmin d’Amiens ou Firmin de Pampelune ou Firmin le Martyr ou saint Firmin, appelé Firminius en latin, Fermín en espagnol, serait né à Pompaelo (l’actuelle Pamplune) en Hispanie au IIIe siècle. Il serait mort martyr à Ambianorum (Amiens) en Gaule. Il est reconnu saint par l’Eglise catholique.

Saint-Pierre, phare de l’âme crotelloise

L’actuel église Saint-Pierre du Crotoy est un mélange de sa construction historique remontant au XIIIe siècle, et d’une construction du milieu du XIXe siècle de style néo-gothique.

 

L’église Saint-Pierre telle qu’on la voit aujourd’hui a été édifiée sur les fondations d’une église médiévale à deux nefs, plus modeste, et dont l’état de délabrement entraîna sa démolition et une reconstruction de 1850 à 1865, avec l’essor des bains de mer.

 

Bien entendu, l’église Saint-Pierre fait référence au patron des pêcheurs, et reprend les codes des églises « maritimes » au travers des ex-voto marins, un autel Saint-Pierre et un autre en forme de grotte dédiée à la Vierge (inscrit au titre des Monuments historiques depuis 1980).

 

En 2019, sous une impulsion associative de préservation du patrimoine local, l’ensemble bâti de l’église Saint-Pierre se voit inscrite au titre des Monuments historiques.

Coup d’oeil topographique

L’église crotelloise se répartit sur plan basilical, et est composée d’une nef à deux bas-côtés et d’un choeur en prolongement, l’édifice est dépourvu de transept.

 

Cependant la reconstruction du XIXe a conservé la massive tour-clocher de grès du XIIIe siècle en façade.

Les trésors de Saint-Pierre

Parmi les caractéristiques notoires du mobilier et des ornements de l’église crotelloise :

 

  • Un retable du XVe siècle de style gothique flamboyant, situé dans l’autel Saint-Pierre. Ce retable, en bois sculpté, illustre des scènes de la vie de Saint-Honoré, issu de la chartreuse de Thuison, à Abbeville. Ce retable est classé au titre des Monuments historiques depuis 1898.

 

  • Un retable néo-gothique du XIXe siècle, en bois et plâtre, représentant la Vierge Marie dans la grotte de Lourdes, sous une verrière restaurée en 2024 et 2025, est aussi inscrite au titre des Monuments historiques depuis 1980.

 

  • Une peinture murale sur toile marouflée, de 2,15 m de haut sur 3,5 m de large représente une « Vue du Crotoy au XVe siècle ». Cette évocation est située au-dessus de l’autel Jeanne d’Arc, et reprend ce qu’auraient été les volontés de Jeanne d’Arc : « Que voici un bon peuple. Plût à Dieu que je fusse si heureuse lorsque je finirai mes jours que je puisse être enterrée en ce pays ». Retenue prisonnière par l’armée anglaise dans la forteresse crotelloise sur le chemin la menant à Rouen en 1346, les Crotellois et les bonnes Dames d’Abbeville s’étaient dévoués afin d’alléger au mieux les conditions de captivité de Jeanne d’Arc. Cette peinture est datée de la fin XIXe-début XXe siècles, et signé Alfred Siffait de Moncourt et est inscrite au titre des Monuments historiques depuis 2003.

Les trésors de Saint-Pierre

Les ex-voto marins de l’églises sont composés de sept maquettes de navires, toutes datées de la mi-XIXe siècle et réalisées par des marins en cours d’apprentissage ou des armateurs crotellois. Il n’est pas sûr que ces maquettes aient été conçues à des fins religieuses, mais leur présence au sein de l’église remonte très certainement à l’heure de la confection.

Ces maquettes ont été restaurées par les soins d’un atelier spécialisé, sous l’impulsion de la municipalité en 2023 et 2024. Un travail conjoint de conservation a été mené avec la Direction Régionale des Affaires Culturelles ou encore le service patrimoine du Département, et le raccrochage de ces témoins de la dévotion populaire et maritime ont rejoint non pas les voûtes de l’allée Saint-Pierre, mais les arcades jalonnant cette allée pour plus de sécurité et une meilleure exposition. Par ailleurs, une borne numérique présentant l’histoire et les minutieux détails de ces maquettes est installée fin 2025. A noter aussi la présence d’une douzaine de bannières processionnelles, elles-aussi datées du XIXe siècle, et restaurées par les soins de la municipalité dès 2022.

L'ORGUE

Un orgue de tribune réalisé en 1934, par Félix Van den Brande.

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