Le “Pain Doré”, primé par la confrérie du gâteau battu

Rechercher
Sébastien Pichonnier, 2e au concours de la confrérie du gâteau battu (Photo ville du Crotoy)

Sébastien Pichonnier, boulanger pâtissier du “Pain Doré ” en centre-ville du Crotoy, s’est tout récemment vu médaillé d’une deuxième place au concours annuel de la fameuse confrérie du Gâteau Battu.

Une institution régionale s’il en est, qui chaque année depuis 1993 décerne ses lauriers aux artisans pâtissiers participants.

Un premier podium pour moi, et pour la ville aussi. J'en suis très fier

Depuis qu’il a pris les rênes de la boulangerie du “Pain doré” en 2016, Sébastien participe à ce concours professionnel, “même en 2019, lorsqu’il y a eu un incendie dans la boulangerie et que je n’ai pas pu concourir, j’étais content d’accepter l’invitation à rejoindre le jury“.

Et puis, il y a eu les “années Covid” qui ont annulé l’organisation du concours, la reprise ne s’est faite qu’en 2022.

Et pour ce cru 2023, voici que Sébastien fait son entrée dans la cour des grands de la recette typiquement picarde en décrochant la médaille d’argent du concours qui rassemblait quatorze candidats : “un premier podium pour moi, et pour la ville aussi. J’en suis très fier” sourit le pâtissier crotellois qui rejoint au palmarès de cette année la boulangerie-pâtisserie Bourgeois de Friville-Escarbotoin qui se hisse à la première marche, et la boulangerie Fréville de Quesnoy-le-Montant en troisième position. 

La petite histoire...

On retrouve trace de la recette du gâteau battu au XVIIe siècle, tantôt nommé « Gasteau Mollet » ou « Pain aux œufs ».

Déjà à l’époque, les ingrédients et leurs proportions étaient similaires à ceux actuels soit une sacrée dose de jaunes d’œufs et de beurre.

Dès le début du XXe siècle, cette brioche devient une spécialité picarde au point de devenir un incontournable.