Visite préfectorale et soutien de l’Etat dans les projets de développement de la ville pour son futur nouveau pole nautique

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Visite préfectorale au Crotoy, ou l'occasion de prendre note du cap de la politique municipale du CRotoy (Photo ville du Crotoy)
Ce mardi 22 octobre 2024, la ville du Crotoy a accueuilli une visite préfectorale réunissant Rollon Mouchel-Blaisot, préfet de la Somme, et Christine Royer, sous-préfète d’Abbeville.
Un déplacement proposé par monsieur le préfet afin de prendre le pouls d’une municipalité dynamique et régulièrement au coeur de projets auxquels l’Etat apporte ses concours, et engageant la ville pour un renouveau inédit. 
L’occasion aussi de prendre note, et sur le terrain, des problématiques et des enjeux sociaux, économiques et environnementaux…

Une visite d'encouragements et d'engagements

Philippe Evrard et son conseil municipal accueillaient en mairie le préfet de la Somme, Rollon Mouchel-Blaiot, et la sous-préfète d'Abbeville, Christine Royer (Photo ville du Crotoy)
En prélude au tour de ville organisé par la municipalité, Philippe Evrard, maire, et son conseil, ont accueilli en mairie les représentants de l’Etat, mais aussi Patricia Poupart, reprentante de la majorité régionale, Emmanuel Noiret, conseiller départemental, Claude Hertault, président de l’intercommunalité Ponthieu-Marquenterre, et des représentants techniciens de la Direction Départementale des Territoire et de la Mer (DDTM) et du Syndicat Mixte Baie de Somme – Grand littoiral picard.
A l’occasion de ce rendez-vous matinal, monsieur le maire a prononcé un discours brossant un panorama complet des sujets communaux majeurs, avec en premier lieu un déclin démographique mortifère pour la ville, qui a perdu plus de 400 habitants en vingt ans. 
Un déclin qui, comme dans toutes les localités touristiques à succès, s’explique avant tout par la flambée des prix de l’immobilier depuis une trentaine d’années, et qui a fini par rompre quasiment totalement le renouvellement générationnel de la démographie crotelloise et saint-firminoise.
De quoi alimenter les échanges autour des difficultés en matière de logement et d‘urbanisme, ainsi que les nombreuses réglementations qu’elles imposent (Loi littoral, ZAN, Zones humides, PPRI…). 
Il fut aussi questions des projets, les chantiers en cours et les réalisations déjà menés de la ville, illustrant la volonté municipale de concrétiser son objectif premier : préserver la vie locale tant qu’il est encore temps, en démontrant d’une possibilité de conjuguer harmonieusement la préservation d’une indispensable mixité sociale à l’année, l’assurance d’une place de choix de la ville dans des visées intercommunales et une maîtrise du succès touristique.

Le bassin des chasses, un enjeu environnemental pour l'ensemble de la baie et de l'arrière-pays

Sur le terrain du bassin des chasses (Photo ville du Crotoy)
Sur le terrain, la délégation s’est rendue sur le site du bassin des chasses afin d’argumenter à nouveau sur l’impérieuse nécessité de curer ce réservoir qui tout à la fois préserve un chenal d’accès aux ports de pêche et de plaisance de la ville, entretien le caractère maritime de l’estuaire de la Somme et donc de son environnemnet mais surtout participe aussi pour beaucoup à préserver aussi les zones arrière-littorales sensibles aux inondations comme on a pu le voir ces derniers mois…
Un autre sujet majeur dans la même veine : l’application du plan d’action et de prévention des inondations (PAPI), un dispositif d’Etat qui au Crotoy devrait se traduire par un premier chantier place Jeanne d’Arc, en attendant le gros volet de reconstruction de la digue Jules-Noiret. Un ouvrage initialement conçue en tant que promenade, et qui officie chaque année davantage en tant que digue et dernier rempart partiuclièrment fragile contre les assauts de la mer, de la montée des eaux et de la recrudescence des phénomènes climatiques violents.

A propos de la mer, de la pêche et des cultures marines

Il fut naturellement question de pêche en mer, puisqu’une vingtaine de bateaux de pêche représentants autant d’entreprises crotelloises. La municipalité a d’ailleurs rappelé son hostilité à la ferme d’éoliennes en mer prévue au large de Dieppe et du Tréport qui, en plus, de porter encore atteinte à la pêche artisanale sera aussi une menace pour l’environnement de la baie durant son chantier. En effet, les remous des fonds durant la construction du parc inquiéte pour l’environnement de la baie et la présevration des cultures marines (gisements naturels de coques, concessions de moules de bouchots…). 
A l’instar des outrances et des promesses non tenues dans le développement de l’éolien terrestre y compris dans le paysage – diurne et nocturne – pourtant classé de la baie de Somme, le développement de l’éolien en mer n’est pas de nature à rassurer la ville. 
Au coeur de la station conchylicole avec des myiliculteurs (Photo ville du Crotoy)
Avec le comité régional des pêches au coeur de la station conchylicole (Photo ville du Crotoy)

A propos dela qualité des eaux d'un grand site de France frappé d'interdiction de baignade

Un sujet d’environnement et de préservation de la nature qui a aussi permis d’aborder les lourds investissement sde la ville en matière d’assainissement et de gestion des eaux pluviales, ainsi que la question de la qualité des eaux de la baie de Somme, dont le nombre d’acteurs prêts à se mobiliser pour ce dossier est inversement proprotionnel au nombre d’organisme privés et publics se revendiquant de la baie de Somme. En substance, la visite préfectorale fut l’opportunité de réppeler que la municipalité du Crotoy est la seule commune à se faire netendre sur l’impact de pollution des eaux de la baie de Somme, classé Grand site de France pour son “environnement remarquable”, mais qui se trouve sous le coup d’une interdictiond e baignade en raison de récurrentes pollutions venant de son aval. Un autre sujet aupeul monsieur le préfet et madame la sous-préfète n’ont pas été insensibles.

Médiathèque : un renouveau culturel, pour étayer la vie locale

Devant le chantier de la médiathèque (Photo ville du Crotoy)
 Enfin, la visite a fait halte sur le chantier de la médiathèque afin de prendre acte de la construction de cet équipement phare de la ville, une agora dédiée à l’ensemble des publics locaux et visiteurs, qui en plus d’incarner un lieu de culture dédié à la promotion de la lecture, de l’apprentissage, du savoir et de l’ouverture d’esprit, proposera un nouvel espace d’accueil pour l’office de tourisme, ainsi que des permanences de services publics et assoicatifs, un lieu de convivialité au quotidien, des animations… avec aussi la réouverture de la salle Colette, pour des rencontres, expositions, réunions, spectacles…
De quoi étayer le renouveau festif et la nouvel politique culturelle et artistique de la ville, dont prenaient note aussi les visiteurs, tout comme la réflexion de la municipalité de création d’un espace scénique et de séminaires.

Le Crotoy : "Village d'avenir"

La signature de la charte "Village d'avenir" (Photo ville du Crotoy)
Enfin, le point d’orgue de cette visite préfectorale fut la signature de la convention “Village d’avenir”.
Un dispositif national qui vise à encourager les projets structurants et d’envergure, tels que celui de crétaion d’un pôle nautique en lieu et place de l’ancienne base nautique de la Bassée, et son périmètre.
L’avenir de la ville passera indiscutablement par l’occupation d’un des plus vaste plan d’eau artificiel d’Europe.
La municipalité a mis un terme en début d’année 2024 à plus de 20 ans d’imbroglio politico-administratif débouchant sur une interdiction de navigation sur le plan d’eau. 
Avec cette convention proposée par les services de l’Etat, la ville se voit encouragée et soutenue dans ce projet de longue haleine, et dans des perspectives sociales, sportives et touristiques nouvelles.
L’Etat au travers “Village d’avenira pris en charge les 80 000 euros du montant de l’étude de requalification actuellement en cours du périmètre “base nautique de la Bassée”.
Une perpesctive de (re)développement touristique et sportif sans précédent, qui accompagne aussi la démarche de la ville en vue de devenir “station classée”, dont le cahier des charges exigeant soutient autant qu’il oblige à un niveau d’accueil et de structures.
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