La fête Saint-Pierre, fête patronale de la cité crotelloise, de dimanche 4 juin dernier 2023 a été l’occasion de la première sortie de quatre des onze bannières processionnelles de la ville.
Eléments du patrimoine cultuel et culturel de la ville
Ces bannières, objets du patrimoine cultuel et culturel de la ville, ont été l’objet d’une minutieuse restauration opérée par une très talentueuse restauratrice spécialisée.
Il a été question d’une remise en état des tissus, des matériaux d’ornement, des franges et même des peintures de ces éléments datés du début du XXe siècle, célébrant l’enfant Jésus, Notre-Dame de la Mer, Saint-Pierre, ou même des corporations maritimes telles que les pêcheurs en mer ou les verrotières…
Poussiéreuses et très dégradées, ces éléments patrimoniaux avaient urgemment besoin d’une opération de sauvegarde à l’instar des ex-voto de l’église, en l’espèce des maquette répliques de navires de pêche d’antan que les patrons pêcheurs confiaient aux bonnes grâces célestes.
Aussi au chevet des ex-voto de l'église Saint-Pierre
Aujourd’hui, sept de ces navires sont en restauration auprès d’un autre spécialiste (pour un montant de 26 560 euros hors taxe), l’une de ces maquettes prioritairement restaurées à pris la direction du musée de Picardie pour une exposition rétrospective sur le thème de “20 000 lieues sous les mers” de Jules Verne, écrit au Crotoy et notamment inspiré par les périples en bateau de l’auteur visionnaire.
Une réflexion pour une conservation optimale
Une réflexion est en cours par la municipalité et l’association de sauvegarde des églises Saint-Pierre et Saint-Firmin, pour décider des meilleurs moyens à employer pour placer ces bannières à l’exposition du grand public, tout en les préservant de la lumière, de l’humidité, des populations et de la poussière.
Il en ira de même pour les ex-voto à leur retour à l’église, attendus pour la fin d’année 2023.
Rappelons que le montant globale de cette opération de sauvegarde de ces quatre bannières s’est élevée à 22 780 euros TTC (non soumis à la TVA) à la charge de la commune. La région Hauts-de-France a contribué à cette dépense à hauteur de 9 112 euros, tout comme le FEAMP (Fond Européen des Affaires Maritimes et de la Pêche) également à hauteur de 9 112 euros.
